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    J'n’entends plus siffler mon train…



     

     Je me dis qu'il vaudrait mieux

    Louer un taxi pour deux

    Mais je fais le pied de grue et broie du noir... !

    J'n’entends plus siffler mon train,

    J'n’entends plus siffler mon train

    Et, du quai, a disparu le chef de gare...



    J’aimerais voir arriver TER et TGV,

    Mais il n’y a rien en vue et j’en ai marre… !

    J'n’entends plus siffler mon train,

    J'n’entends plus siffler mon train

    Et, du quai, a disparu le chef de gare...



    Des cheminots aux abois réclament n’importe quoi,

    A force leurs conneries ne font plus rire !

    Un jour oui et l’autre non,

    Un jour oui et l’autre non,

    Ce n’est pas trop difficile à retenir ?



    Je me dis qu'il vaudrait mieux

    Louer un taxi pour deux,

    Mais je fais le pied de grue et broie du noir...

     

    J'n’entends plus siffler mon train,

    J'n’entends plus siffler mon train,

    Vivement la concurrence, je vous le dis... !

    Vivement la concurrence, je vous le dis… !

     

    KERFON LE CELTE

     

    « J’entends siffler le train » 1962
    Titre original: "Five hundred miles"
    © Pathé / Columbia
     interprètes: Richard Antony / Hugues Auffray

     

     

     

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    Le train-train habituel…

     

     

    J’ai gaspillé mon temps à l’école primaire

    A plancher sur l'allant du vieux chemin de fer :

    « De Paris et de Caen deux trains ont démarré, 

    Calculez où et quand  ils doivent se croiser… ?»

     

    J’me souviendrai longtemps qu'aimant les caténaires,

    Le maître - homme au courant -  plaçait son savoir-faire ;

    Il ajoutait des plans, des pannes, des griefs

    A froisser les roulants de la SNCF.

     

    J’me souviendrai longtemps - et je garde à l'esprit -

    Que je prenais mon temps pour rendre ma copie ;

    J’me disais : ça dépend !  J’me posais des questions,

    En y réfléchissant, j’avais cent fois raison.

     

    Aujourd’hui j’ai la niaque et l'âge m'y invite, 

    Je dépose mon sac au pied de cet instit  :

    Pour tous vos cas concrets qui m’ont gâché les rêves,

    Aujourd’hui j’écrirais que c’est un jour de grève… !

     

    KERFON LE CELTE

     

     

     

     

     

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  •    

    Le kangoo roux… !

     


     

     
    A peine réveillé, sorti du Kangoo roux,

    Lulu, le cantonnier, pousse un cri de hibou :

    « Chef !  L'affaire est corsée, je suis un sombre idiot,

    J'ai encore oublié ma pelle au grand dépôt ! »

     

    Le chef reste serein, il connaît trop son sbire ;

    Il sait qu'il serait vain de se mettre à rugir :

    « Pour le jour que voici, creuse-toi donc la tête,

    Tu prendras ton appui sur notre camionnette ! ».

     

    KERFON LE CELTE


    Le kangoo roux...!

     

     

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    A la bougie… !

     

     

     

     

    Il est à redouter qu’un de ces jours un « Vert »

    Parvienne à l’Elysée et confisque notre ère ;

    Conscient du fol entrain qui guide le parti,

    Sérieusement je crains un retour aux bougies...

     

    - Vous vous voyez, demain, grillons de vos foyers,

    Vivre le quotidien sans électricité ?

    Rares sont les malins qui, les mains dans les fouilles,

    Remercieraient les saints en exhibant leurs douilles…

     

    - Vous vous voyez, demain, voyeurs, privés d’ampoules,

    Devoir, sitôt le brun, nicher comme les poules ?

    Admettez qu’un câlin dans un noir absolu

    Est bigrement moins sain qu’éclairé par un flux…

     

    - Vous vous voyez, sereins, comme avant les deux guerres,

    Vous-en remettre aux soins de l’homme aux réverbères ?

    Déjà que nos chemins sont parsemés d’ornières

    J’vois d’ici les gadins au moindre courant d’air…

     

    Ce n’est pas pour demain, qu’un « Verts » tiendra le fond,

    Surtout soyez sereins, retournez au charbon ;

    Si le courant ne vient jusqu’à votre villa,

    C’est que quelques crétins font grève sur le tas… !

     

    Verts ! Offrez aux défunts les feux de vos bougies

    Pour que les sacristains, comblés, vous remercient ;

    Moi, j’offre à mes ami(e)s une chute à trois balles :

    Qui sait, parlant de prix, ce que les  bougies valent… ?

     

    KERFON LE CELTE

     

     

     

     

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    Priez pour moi,

    pauvre pêcheur… !

     

     Priez pour moi, pauvre pêcheur...

     

    Malgré sa bouille abbesse et sa mimique pieuse,

    Plutôt que pècheresse, Annabelle est pêcheuse ;

    De Cassis à Marseille elle file ses mailles

    N’ayant pas sa pareille au grand prix des godailles…

     

    Hier, très précisément au lever des filets,

    Ce qui sortit des bancs valut entrefilet ;

    En plus des fins poissons que peu de laquais quêtent,

    Est sorti du bouillon une lame Gillette ®…

     

    Voici, au fil de l’eau, la preuve irréfutable

    Qu’un simple matelot aurait jugée jetable ;

    Ravalez, cas botteurs, votre moue maxi thon,

    Il n’y a pas d’erreur : la peau de mérou s’tond… !

     

     KERFON LE CELTE

     

    Ouvrez le banc....

     

     

    Priez pour moi, pauvre pêcheur...

     

    Priez pour moi, pauvre pêcheur...

     

     

     

     

     

     

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    La visitation suprême ...

     

     

    null 

     

     

    Dieu est venu me voir sur mon lieu de travail,

      

    Il voulait tout savoir dans le moindre détail,

      

    J'ai donc énuméré mes tâches journalières

      

    En le laissant compter, sur ses doigts, mes horaires.

      

     

    Dieu, fort impressionné par tant de savoir-faire,

      

    M'a alors demandé quel était mon salaire,

      

    Aussitôt renseigné  il a crié :  " Misère ! "

      

    Puis s’est mis à pleurer de ne rien pouvoir faire !

     

     

     

    KERFON LE CELTE

     

     

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  • Le bar au mètre…

     

    poissons.gif 

     

    Au bar de « Kerfilou » quand souffle fort l’embrun,

    Y’a plus d’vieux marins soûls que de vieux sous-marins…

    Préférez l’herbe à l’eau (*) ou encor les potions

    Quand les propos soûlots abreuvent vos sillons …

     

    En ce lieu, à toute heure, œuvre un certain René,

    Parfait bonimenteur à la langue imprégnée ;

    Il cause, il cause, il cause, il cause savamment,

    Chez lui l’apothéose est un toc récurrent.

    « L’autre jour, dit-il bée, j’ai pêché un beau bar.

    Je l’ai fait mesurer par « le Maître de Lard (**) ».

    De la queue jusqu’au nez, ce vieux loup au dos fin

    Mesurait, sans blaguer, au moins deux mètres vingt… »

     

    Comme vous le savez pour le voir quelques fois,

    Traînent dans les cafés des mécréants sans loi ;

    Justement ce lundi, René n’a point de chance,

    Le troquet est garni de pêcheurs du dimanche.

    Un pilier de comptoir, enchérisseur par jeu,

    Prétend qu’un certain soir il a fait beaucoup mieux :

    Il a sorti du fond (hélice encor tournante)

    Un bombardier teuton abattu en quarante…

     

    avions-avions-premiere-guerre-mondiale-4.gif 

     

    René admet, amer, qu’il vient d’être trahi.

    Il sirote sa bière et revoit sa copie :

    « Si tu veux bien couper le moteur de l’avion,

    Je suis prêt à ôter un mètre à mon poisson… ! »

     

    (*) = tisane

    (**) = lire le charcutier…

     

     

    à mon ami Thierry, grand pêcheur devant l'éternel... 

    KERFON LE CELTE

     

       ligne.gif

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  • Le loto…

     

    Le loto...

     

    1 seule chance sur 76.000.000…

     

    Ce soir, j’en suis certain, j’empoche le loto.

    J’ai le billet en main et les bons numéros.

    Selon mon horoscope et la boule d’Irma,

    Je devrais, c’est le top, toucher le Nirvana….

     

    J’vais laisser ma Renault pour une Ferrari,

    Acheter un château et quitter mon gourbi,

    J’vais dire à mon patron, qui chaque jour m’exploite,

    Que j’ai assez de ronds pour acheter sa boîte….

     

    J’vais partir en vacances dans des pays lointains,

    Me remplir la panse et boire des vins fins,

    Peut-être bien aussi que, retrouvant ma flamme,

    Il me viendra l’envie de remplacer ma femme…

     ***

    J’étais pourtant certain de gagner au loto,

    Je ne suis, j’en conviens, que l’un de ces ballots,

    Mon rêve fout le camp, je réfléchis un peu :

    Il n’y a qu’un gagnant, la Française des jeux

     

    KERFON LE CELTE

     

    Gagner à l'Euro millions, cela correspond à la probabilité de téléphoner à l'un des

    76 millions d'Allemands au hasard et de tomber sur celui que l'on cherchait.

    (François BOUCHON / Le Figaro)

     

    Le loto...

     

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  • Esclavagisme musical…!

     

     

     

    """Petite fleur"""

     

    Je crois avoir trouvé la bonne solution,

    J’ai pris un jardinier pour bêcher mes sillons ;

    C’est un garçon discret, honnête et travailleur,

    Il se nomme « Sidney » et dit venir d’ailleurs.

     

    Je trouve alors le temps, au moment de la sieste,

    De sortir l’instrument dont je joue mal du reste ;

    A l’ombre d’un sapin, chaque jour je m’assieds,

    Ainsi, tous mes voisins peuvent en profiter.

     

    Mais voici que lundi l’un d’entre eux - le plus proche -,

    A frappé à mon huis pour me sonner les cloches ;

    Il trouvait indécent que pendant que je jouais,

    Le front dégoulinant, l'ami Sidney bêchait

     

     KERFON LE CELTE

     

     

     

     

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    Les foudres de Dieu… !

     

     

    """On ne corrige pas celui qu'on pend, on corrige les autres par lui..."""

     (Michel de Montaigne.)

      

     Ce récit est une œuvre de pure fiction.

    Par conséquent toute ressemblance avec des situations réelles

     ou avec des personnes existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite.

     

     

    Au collège "Jean Bouin", en classe de cinquième,

    Benjamin ne fait rien sauf cultiver sa flemme ;

    Lorsque tout va très bien c’est le zéro pointé

    Et quand tout est chagrin il se fait expulser.

     

    « - J’te préviens, Benjamin, hurle son paternel,

    Je veux, avant fin juin, voir jaillir l’étincelle,

    Sinon, c’est tout bénef, je suis catégorique :

    Direction Saint-Joseph, l’école catholique… »

     

    Pourtant, rien ne fait rien, Benjamin est buté :

    « - Des profs et les bouquins j’en ai rien à cirer ! »,

    Alors il est inscrit à l’école susdite

    Où, en plus de l'hostie, il pleut de l'eau bénite…

     

    Un changement profond, les premiers jours, s’opère.

    Benjamin devient bon dans toutes les matières,

    Le père, resté coi, interroge son fils

    Pour savoir le pourquoi d'un si grand bénéfice.

     

    « - Dans cette école-ci, on ne rigole pas !

    Les mauvais sont punis aux normes d'autrefois !

    Y’en a un, dans l’église, agitateur je crois,

    Qui, pour une bêtise, est cloué sur la croix. »

     

    KERFON LE CELTE

     

     

     

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