•  

    Toubib or not toubib…

      

     Toubib or not toubib...

     

    « -Monsieur ! Dit le docteur en recevant Pierrot,

    Taisez votre pudeur, je sais tout de vos maux !

    Vous avez des absences, vous souffrez de diabète,

    Je vais, c’est le bon sens, d’abord soigner la tête ! »

     

    Pierrot est médusé, ce toubib est trop top !

    Il sait même soigner sans prendre un stéthoscope !

    Curieux comme un dindon il doit lui demander

    De qui il tient ce don digne d’un grand sorcier.

     

    « - C’est très simple l’ami, j’n’ai pas l’ombre d’un don !

    De vous, j’ai tout compris par mon observation,

    Vous aviez oublié de fermer la braguette

    Aussi j’ai vu voler autour d’elle des guêpes. »

     

    KERFON LE CELTE

     

    Toubib or not toubib...

     

    Blogmarks

    4 commentaires
  •  

     Le p'tit commerce est mort…!

     

     

     

     Ci-gît Gigi, la marchande de chaussures...

     

      Ah ! Ce n’est plus marrant, le commerce, aujourd’hui !

    Les gens n’ont plus le temps, plus personne ne rit !

    Hier encor, j’me souviens, avant la pénurie,

    Nous riions pour un rien en oubliant les prix.»

     

    « Aujourd’hui les clients deviennent difficiles,

    Il faut prendre des gants et ravaler sa bile ;

    L’acheteur est grincheux affirment les vendeuses

    Qui font pourtant au mieux pour être chaleureuses…!

     

    C’est par ces deux quatrains qu’un marchand de godasses

    Parlait à son voisin, le commerçant d’en face ;

    Et l’autre l’écoutait, aimable mais distant,

    Peu rodé au secret de l’acheteur bruyant…

     

    « Chez moi, répondît-il, le client ne dit rien

    Il se plie, très docile, à l'ultime besoin,

    Au coup de carillon, direction les ténèbres :

    Point de réclamations chez les pompes funèbres ! »

     

    KERFON LE CELTE

     

     

    Blogmarks

    2 commentaires
  •  

     

    Franco de porc…!

     

    Cochon qui s'en dédit...!

    Ce Kerfon me fera toujours rire...!

     

    Venez rire avec moi à Leclerc ® ou ailleurs,

    Chez ces sans foi ni loi qui troublent l’acheteur ;

    Venez, je vous convie (entrefilet mignon)

    A un jeu, cru ou cuit, au rayon « salaisons ».

     

    Sitôt dans le rayon, placez dans le caddy

    Plusieurs produits cochons aux couennes attendries :

    Des tranches de jambon, deux/trois jarrets de porc

    Et puis du saucisson (choisissez-le bien fort).

    Ensuite rendez-vous dans le rayon halal ®

    Et déposez le tout sans faire de détail ;

    Chez les clients ciblés, vos mets créant le doute,

    Je peux vous assurer d'un rire au goutte-à-goutte...

     

      Pour ceux qui ne rient pas, disons les pisse-froid,

    Point de conseil d’achat ni sourires narquois ;

    Ce p’tit jeu rigolo, sans arrière-pensées,

    Peut - serment d'un catho - gentiment s’inverser…

     

    KERFON LE CELTE

     

    " La religion est l'opium du peuple..."

    Dieu soit loué, il y a belle lurette que je suis sevré

    de cette pieuse addiction...!

      

     Cochon qui s'en dédit...!

     

    Blogmarks

    4 commentaires
  •   

    Rois de la fête et dindons de la farce… !

     L'important, c'est la fête...



    La fête des voisins, on se jette des fleurs,

    La fête des crétins, j’en passe et des meilleures,

    La fête des croyants, à chacun son bon dieu :

    Ils sont tous si distants qu’un seul jour est vœu pieux…

     

    La fête des mamans et son collier de nouilles,

    Le fleuriste est content : il s’en met plein les fouilles,

    La fête des grands-mères (annotez l’agenda),

    Soyez patients, grands-pères, un certain jour viendra…

     

    On salue le printemps mais, si jamais il mouille,

    On fera (mécontents) la fête à la grenouille ;

    L’appel de la musique et la fête des pairs :

    Faisons chanter la clique et murmurer la bière...

     

    Les fêtes des remords (pour ceux qui en auraient),

    Puis la fête des Morts, kermesse des regrets ;

    La fête d’un Jésus, qui monte et qui descend,

    Personne ne l’a vu, supposons cependant…

     

    La fête du travail, je ne travaille pas,

    En ordre de bataille alors que rien ne va ;

    La fête de la lune, assesseur du soleil,

    La fête sur ma plume et c'est toujours pareil...

     

    J’en oublie sur la liste, à vous de compléter,

    Allez-y, spécialistes, achevez ! Achevez !…

    Alors !  C’est quand qu’on bosse en ce pays d'azur :

    Touchez, touchez ma bosse et priez que ça dure…

     

     KERFON LE CELTE

     

    Rois de la fête et dindons de la farce...

     

     

    Blogmarks

    2 commentaires
  •   

    Un lourd secret de famille…

     

    Un lourd secret de famille...



    Ce matin, Jean s’en va faire son temps d’armée.

    Vingt ans ! Vingt ans déjà qu'il n'a pas vus passer,

    Maman a préparé sa petite valoche

    Et papa fait chauffer la puissante Dodoche…

     

    Jean n’emportera pas son éternel doudou,

    De tour en tour de drap il est devenu mou,

    Il lui faudra dormir en comptant les moutons

    Et apprendre à jaillir dès le son du clairon…

     

    « Service militaire… ! Mon Dieu… ! La connerie… !

    Et pourquoi pas la guerre, bientôt, tant que j’y suis…! »,

    Une bise à maman une bise à papa,

    Demain c’est l’adjudant qui bordera le drap.

     

    Le chargement est fait et l’auto va partir

    Mais d'un trop lourd secret maman doit s'affranchir,

    La chose est essentielle et d’emblée elle avoue :

    « Le p’tit Papa Noël ? Tous les ans, c’était nous ! »

     

    KERFON LE CELTE


    Un lourd secret de famille...

     

    Blogmarks

    3 commentaires
  •  

     

    Mamans...Papas...

     

      

     

      A l’école primaire, avenue des Prélats,

    C’est le monde à l’envers, écoutez plutôt ça :

    Margot a deux mamans qui lui tendent les bras

    Tandis que Jonathan embrasse deux papas…

     

    Si quelques épidermes en sont fort courroucés, 

    Une idée simple germe au cœur des écoliers :

    Il faudrait remixer ces couples de parents

    Pour que la mixité fasse taire les gens…

    Mes chers petits enfants votre choix est sympa

    Mais l’amour, chez les grands, est moins simple que ça ;

    Si, et inversement, les hommes aiment les femmes

    Il plaît parfois au vent que d’autres liens se trament…

    Quand il bande son arc, le chasseur Cupidon 

    Se moque des remarques et des qu’en-dira-t-on ;

    Il arme simplement, un peu à l’aveuglette,

    Créant l’Amour géant ou alors l’amourette…

     

    A l’école primaire, avenue des Prélats,

    C’est le monde à l’envers, patati patata :

    Margot a deux mamans qui lui tendent les bras

    Tandis que Jonathan embrasse deux papas...! 

     

    KERFON LE CELTE

     

     

    Blogmarks

    2 commentaires
  •   

    A mots couverts…

     

     

     Vous êtes habitués à mes petits potins

    Que j’offre, sans compter à vos petits matins ;

    Simples calembredaines ou feux follets à larmes,

    J’aime quand ils sont zen ou encor qu’ils désarment.

     

    Si un jour le docteur vous trouve un peu pâlot

    Vite courez sur l’heure au rendez-vous des mots,

    Rire est le seul moyen (au diable la chimie)

    Pour repousser du groin les affres de l’ennui…

    Les lectures, ici, n’ont point d’effets pervers,

    Sans besoin d’être inscrit (*) on peut les boire au vers,

    Alors profitez-en, les caprices des lunes

    Pourraient, tout simplement, lasser le porte plume…

     

    Vais-je offrir très longtemps ces ballades au long cours

    Qui viennent, simplement, ponctuer chaque jour ?

    Il se peut que demain, fatigué, l’âme blette,

    S’ouvre au petit matin un régime sans Celte

     

    (*) = c’est pourtant fortement recommandé par d'éminents spécialistes.

     

    KERFON LE CELTE

     

     

     

    Blogmarks

    1 commentaire
  •  

    Pas à pas,

    mais pas perdus pour tout le monde…

     

     

     Mon ami cordonnier, derrière son comptoir,

    Regarde tous ces pieds qui foulent son trottoir ;

    Il se dit : « Après tout, à force de passer,

    Ces grolles à cent sous finiront pas s’user ! »

     

    Quelques étudiants dansent et semblent s’amuser,

    Leurs pompes sont en transe, un tantinet lassées,

    Un bon ressemelage eût pu être leur quête,

    Mais il n’est pas d’usage au profit des baskets.

    Des flots d’ouvriers vont, la démarche assurée,

    Leurs souliers sont béton, je veux dire crottés,

    Un soin ciré-brossé serait le bienvenu

    Mais les durs des chantiers n’œuvrent jamais pieds nus…

     

    Des bureaucrates passent, armés de deux pieds beaux ;

    Leurs vernis, peu loquaces, ont la phobie de l’eau ;

    Il n’y a pas de doute, ces souliers sont en or,

    Un produit anti-gouttes  offrirait du confort.

    Des minettes agiles, arpentent le pavé

    Et leurs talons aiguilles assurent un trot cambré,

    Grâce au sol escarpé, aujourd’hui ou demain,

    Il faudra réparer les maux des escarpins…

     

    J’en passe et des meilleurs, richelieus ou montants,

    Enfin, que du bonheur aux yeux de l’artisan,

    J’ajoute qu’aujourd’hui tous ces pas sont perdus :

    Ensemble, tous ensemble ils occupent la rue.

    Oh ! Mais de quoi se mêle alors le cordonnier

    Quand je sais, juste ciel, qu’il est plein de sous liés ? 

    C’est vrai, les pieds meurtris demain seront clients :

    Pour l’instant, devant l’huis (*), ils vont, manifestant.

     

     (*) = Quelle idée aussi de tenir une échoppe en face d'une Préfecture...

     

    A mon grand ami Serge, un homme droit...

    Je dirais même d'une droiture qui me botte….

     

    KERFON LE CELTE

     

     

    Blogmarks

    3 commentaires
  •  

    Marie-Cendrillon…

    Une lointaine petite cousine de l’autre

     

     

     

    Le temps s’est écoulé, et Marie-Cendrillon,

    A ne pas s’en soucier, s’est retrouvée marron ;

    Aux douze coups sonnés par le vieux carillon,

    Sa robe en fils dorés s'est changée en chiffon.

     

    La cucurbitacée, carrossée en carrosse,

    S'est très vite lassée du caprice de gosse ;

    Plutôt que plus attendre et voir surgir la rouille,

    Elle a voulu reprendre une allure de citrouille.

    J’imagine qu’après, la donzelle en haillons,

    A produit ses effets sur un maître étalon ;

    Elle a dû négocier (je suppute en nature),

    Pour être déposée à son home en voiture.

     

    A trop vouloir péter plus haut qu’on a le cul,

    Quand vient la vérité on est souvent déçu ; 

    La Marie-Cendrillon, le prochain coup, c’est clair,

    Tournera son jupon dans les bals populaires.

     

    KERFON LE CELTE

     

     

     

    Blogmarks

    votre commentaire
  •   

    Comme un cheveu sur la houppe…

     

    Comme un cheveu sur la houppe...

     

    Comme son nom l'indique, sachez que c'est

    un certain Adam qui a inventé la brosse ! 

     

    Du sommet du clocher de l’église d’Evreux,

    Ce matin sont tombées des mèches de cheveux ;

    Alors on se souvient qu’hier, en matinée,

    Du haut de ce lieu saint un gars s’est suicidé…

     

    Les cheveux auront mis du temps pour arriver !

    Y’a longtemps que, depuis, le corps est enlevé !

    L’homme s’est présenté devant le très Saint Pierre

    La mine négligée, crâne nu comme un ver…

     

    L’accès au paradis pose parfois question

    A tous ces précieux qui abusent des lotions ;

    Sachez-le, chers amis qui rêvez d'autres cieux,

    Pétrole-Hahn ralentit la chute des cheveux…

     

    KERFON LE CELTE

    Blogmarks

    2 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique