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    Mort pour rien...

      

    Mort pour rien...

      

    Je suis mort ce matin


    Toi, tu es mort hier,


    Je suis mort pour rien,


    Tu es mort à la guerre.


    Être mort ce matin


    Ou être mort hier


    C'est être mort pour rien


    Qu'être mort à la guerre.

     


    KERFON LE CELTE

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    Texte tiré de "Panne des Sens"

     
    Les cris en j’t’aime…!

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    Fidèle à la coutume,

    Je cours au cimetière

    Poser ma fleur des brumes

    Dans les grands courants d’air ;

    Confiant mon âme au glas

    Je rythme ma prière ,

    Puis je presse le pas :

     J’ai autre chose à faire…

     

    Les Toussaint se ressemblent,

    On se souvient... on s'aime...

    Ce jour naît et je tremble

    Seul, face aux crises en thèmes ;

    Rien qu'un matin par an

     S'en remettre aux fleurs blêmes,

    C’est peu, j'en suis conscient,

    Mais c’est le cycle… Amen…!

     

    KERFON LE CELTE

     


     

     

     

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    Volets fermés...

    Photo kerfon le Celte


    Les volets sont fermés depuis déjà longtemps,

    La porte, entrebâillée, ne craint plus le grand vent ;

    Le jardin, délaissé, s’offre à sa déraison,

    La tortueuse allée n’est plus que liseron.


    La sonnette a perdu son droit de carillon,

    La barrière, tordue, s’est figée sur ses gonds ;

    La boîte, sans ses lettres, est pleine à déborder,

    Elle doit son mal-être à la publicité.

     

    Dans la rue, les passants filent par habitude,

    Autant de pas perdus sans la moindre inquiétude ;

    Passent les gens pressés, le regard loin devant,

    S’ouvrir sur le passé n’est plus dans l’air du temps.


    L’endroit est solitaire, il garde son secret,

    Ses vieux propriétaires sont partis à jamais ;

    C’était un p’tit bonheur, un paradis d’oiseaux,

    Demain un promoteur en fera des studios… 

     
    KERFON LE CELTE

     

     

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    Baladin baladeur...

     

    baladin 

     

     
    "Baladin baladeur"

      

    Voici mon étiquette,

      

    Je colporte mon cœur

      

    Partout à l’aveuglette ;

      

    Je ne fais que passer,

      

    Egrenant des couleurs,

      

    Je suis un messager :

      

    Baladin baladeur… !

     

     

    "Baladin baladeur"

      

    J’arrive par surprise,

      

    Le temps, carillonneur,

      

    Sur moi n’a pas d’emprise ;

      

    Sitôt qu’il m’est donné

      

    De croiser un bonheur

      

    Je le fais prisonnier,

      

    Baladin baladeur… !

     

     

    "Baladin baladeur"

      

    Je boucle ma valise,

      

    Je m’en vais voir ailleurs

      

    Aux hasards d’autres bises ;

      

    Je reviendrai un jour,

      

    Veuillez sécher vos pleurs,

      

    Mon voyage est d’Amour  :

      

    Baladin baladeur… !

      

     

     

    KERFON LE CELTE

     

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     Note de l'auteur : Certain(e)s ont tellement aimé ce texte qu'ils l'ont repris à leur compte et, sans vergogne, honteusement signé..

     

    CECI CONSTITUE LE DÉLIT DE PLAGIAT D'UNE OEUVRE  PROTEGÉE PAR LA LOI.

     

     

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  • Ode aux vers à pieds…


     

    Pour écrire des vers, tu comptes sur tes doigts,

    Dans deux mains, sauf impair, dix pieds s’offrent à toi,

    Ecris sans te presser, ne brusque pas les mots,

    Tu as « l’Éternité »… selon Arthur Rimbaud

     

    Entre la rime riche et sa sœur sans écho,

    Tu te coules un pastiche à la façon Hugo ;

    « Il faut de la musique » affirme Paul Verlaine :

    Ton choix sera drastique ou bien c'est « morne plaine ».

    Surtout fais attention aux lettres élidées,

    Au « E » avec un son et son frère oublié,

    Il te faut accepter l’implacable césure

    Qui accroche les pieds de ceux qui n’en ont cure…

     

    Pour compter, sans faillir, le bel alexandrin,

    Tu gardes en souvenir qu’il te faudra trois mains ;

    Chez certains, purs masos  visant l’épreuve reine,

    Les douze pieds égaux sont treize à la douzaine.

    Tu vois, finalement, ce n’est pas compliqué,

    Tout se fait calmement… sans agressivité,

    Recompte sur tes doigts à chaque fin de strophe,

    Un seul vers de guingois est une catastrophe…

     

    En cent mille quatrains tu auras tout compris,

    Mais c’est un long chemin d’où un risque d’ennui ;

    Si, par tes écrits vains, il te vient la névrose,

    Comme Monsieur Jourdain remets-toi à la prose…

     

     KERFON LE CELTE


     

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    Un effet Mère qui dure longtemps…

     

     

      

    Voici deux ou trois jours qu’au hasard des bazars,

    Pour clamer mon Amour je cherche un cadeau rare ;

    Voici qu'après demain c’est la fête des mères

    Et nulle idée ne vient m'apporter la lumière…

     

     En place - c’est idiot -, d’un pot de fleurs en liesse,

    J’aimerais un joyau enrobé de tendresse,

    Mais j’ai beau secouer mon petit cerveau lent,

    Je n’ai pas, à l’idée, l’avenir du présent…

     

    D’aucuns vont ici dire, en coursiers avisés,

    Qu’au lieu de me languir je devrais écouter,

     Plus le jour « J » approche et plus les pubs en font

    Pour inciter les poches à libérer leurs ronds…

     

    N’étant pas de ces gens qui marchent au son du cor,

    Sachez, chers commerçants, que je fuis vos décors :

    Comme il est dit supra je cherche, en solitaire,

     Un truc (nec plus ultra) pour la fête des mères…

     

     Mais voici que soudain me vient un sentiment

    Qui ira sûrement droit au cœur de Maman ;

    Tant pis si les marchands trouvent mon idée blême,

    Le jour « J », l’embrassant, je lui dirai : « je t’aime »…

     

     KERFON LE CELTE

     

     

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    Persiste et cygne… !

     

    Persiste et cygne...

     

     

    « S’te plaît ! Fais-moi un cygne ! »

    Quémande en gémissant

    Sandy, la grue maligne,

    Au beau cygne allemand…

     

    L’oiseau que rien n’émeut

    Sauf l'embarras du choix,

    Accélère d’un nœud

    Son puissant pas de l’oie,

     

    Est-ce un signe des temps

    Lorsque sur son parcours

    Le beau cygne d’étang

    Se refuse à l’Amour… ?

     

    KERFON LE CELTE

     

    Persiste et cygne...

     

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     Le champ de lavande…

     

     

     

     Mireille et Jean-Mathieu ont un champ de lavande.

    Il est si soigné que l’abeille en redemande.

    A cette époque-ci, la chose est essentielle,

    La vague bleue fleurie tangue sous le soleil…

     

    Du matin jusqu’au soir - parfois même la nuit -

    Le couple, d’un juchoir, veille avec jalousie ;

     Pensant de suite au dol à la vue des larrons,  

    La chasse est de haut vol quand leur vient le bourdon…

     

    Dans quelques jours d’ici, il faudra moissonner,

    Ramasser les "épis " annonciateurs de " blé " ;

    Les faucardeurs dépeints n’ont point l’âme gourmande

    Mais, soyez au parfum : la lavande, ils la vendent…

     

     

    KERFON LE CELTE

     

     

     

     

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  • Création marine…

     

     
    Un jour, Dieu fit la mer, les vagues, les poissons,

    Les îles solitaires et le point d'horizon,

    Puis il créa les ports, les jetées, les bateaux,

    Les spis multicolores et les hordes d'oiseaux.


    Quand il eut terminé de poser le décor,

    Sans un temps pour souffler il redoubla d’efforts ;

    Il avait les cirés – couleur jaune poussin -

    Alors, pour les porter, il créa les marins.


    Il manquait quelque chose et Dieu aime parfaire,

    Tout lui semblait trop rose et dépourvu d'amer,

    Alors il eut l’idée, pour bousculer la fête,

    Contre vents et marées d’inventer la tempête…

      
    KERFON LE CELTE

     

    Création marine...



     

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  • « Rest’oiseau » du cœur

    (Le cadeau de Noël)


    Rest'oiseau du coeur...

     

    Un tout petit oiseau,  à la silhouette frêle

    Picotait mon carreau  un matin de Noël ;

    Il n’avait pas en tête  de voir s’ouvrir ma porte,

    Mais réclamait les miettes  que chaque jour j’apporte.

     

    Il avait fait si froid  dans mon humble courette

    Que les gouttes du toit  formaient des statuettes ;

    Moi, j’étais bien au chaud,  devant la cheminée,

    Savourant, sans un mot,  mon petit déjeuner.

     

    Les Fées avaient permis  au minuscule oiseau

    De traverser la nuit  pour troubler mon repos ;

    Alors, ouvrant en grand  l’huis de ma cuisine

    J’ai posé dans le vent  ma plus grosse tartine…

     

    KERFON LE CELTE

    Rest'oiseau du coeur...

     

    Rest'oiseau du coeur...

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