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    Histoire décapode… !

     Histoire décapode...



    Je vais vous raconter - n'y voyez point le mal -

    Une histoire frappée du secret médical.

    Je sais qu’il est mesquin de colporter (*) ainsi

    Les maux de ses voisins pourtant, je ferai fi !

     Un jour, une crevette, habillée rose et gris,

    Sortit de sa cachette à deux heures et demie ;

    Elle eut été émue d’arriver en retard

    Trois rue du Gros Merlu, chez le docteur Omar. 

     

    Miraculeusement, le bus était à l’heure

    (D’où le contentement de tous les voyageurs) ; 

    Lors, la fille des flots entra au son du bip

    Dans le pompeux bureau de l’éminent toubib.

    Noyé dans sa pudeur, le joli crustacé

    Ne montra point d’ardeur à se déshabiller ;

    « Mais décortiquez-vous » lui intima Omar

     « J’ai d’autres rendez-vous… et je suis en retard ! »

     

    L'impétueuse nageuse fit voler le satin

    Pour se livrer, pulpeuse, aux yeux du médecin.

    Ce dernier l’ausculta et, sans bouquin ni sueur,

    Bien vite devina  l’objet des haut-le-cœur :

    « Ma petite crevette vous devez vous douter,

    Ce jour est jour de fête : vous allez enfanter ! »

    La belle fut surprise et mesura l’effet : 

    Une crevette prise ! Ah ! Ça c'est le bouquet ! (**)

     

    (*) La crevette lésée pourrait se faire assister d'un avocat... 

    (**) = Autrement dit palémon…

     


    KERFON LE CELTE

     

    Histoire décapode...

     

     

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    Le Caméléïdoscope ®

     

     Le caméleïdoscope...

    Comme les turcs, je bosse fort...

    *** 

    Ce récit est une œuvre de fiction.

    Par conséquent toute ressemblance avec des situations réelles

    ou avec des personnes existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite.

    ***

     Au grand cirque « Pleind’air ® », voulant jouer au zèbre,

    Le vieux chameau Kamel s’est froissé deux vertèbres.

    Le docteur Drôme-ADDER, un pseudo rebouteux,

    Décida un scanner des os courts litigieux.

     

    Il fallut donc trouver, incessamment... sous peu,

    Un labo équipé pour dos volumineux.

    Sensible aux « au-secours ! », le Sieur "Amédé VLOP",

    Offrit sa basse cour (*) et son trombinoscope…

    Nul autre truc en «scope » n’ayant été trouvé,

    L’idée "d’Amédé VLOP" se trouva adoptée.

    Le chameau, épaté, étendue sur la piste,

    Fut illico treuillé chez le physionomiste.

     

    Rassurez-vous, amis, l’histoire finit bien,

    Le vieux chameau, depuis, file comme un lapin ;

    Le Sieur "Amédé VLOP" fait fortune en clichés :

    Son « Caméléï-dos-scope ® » a été breveté…

     

    (*) Un rez-de-chaussée qui sentait la poule…

     

    KERFON LE CELTE

     

    Le caméleïdoscope...

     

     

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    La toile....

    (une histoire qui ne tient qu'à un fil...)

      

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    (Arachnophobes s’abstenir…)

     

     

    Accrochée à sa toile, Aïcha, l’araignée,

    Scrute, à travers son voile, un coin de sa cité...

    Sur sa soie elle attend, par un matin glacial, 

    L’éducateur d’enfants du service social…  

     

      Elle craint l’avenir en coulant un chagrin

    Que ne saurait tarir son mouchoir tissé lin :

    L’aîné de ses enfants  - grand faiseur de désordre -

    Lui donne, adolescent, trop de fil à retordre.

     

     
    KERFON LE CELTE



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    Les feuilles mortes se ramassent

    à l'appel… !

     

    Les feuilles mortes se ramassent à l'appel...

     

    Je suis fort contrarié de voir, au mois de mai,

    Tant de feuilles tomber et gâcher le muguet.

    Comme vous, sûrement, j’en ai récolté une

    Qui n'est pas, je le sens, un signe de fortune.


    Dois-je, comme en hiver, la brûler sans retard

    Ou alors ne rien faire et remettre à plus tard ?

    Bon citoyen j’hésite, j’étudie la question

    En redoutant les suites d’un oubli de saison.


    Chaque année c’est pareil, mai m’offre ce tourment

    Et ses soirées de veille qui gâchent le printemps...

    Je me mets en colère et me dis trop c'est trop :

    Je sens monter l'amer de la feuille d’impôts…

     
    KERFON LE CELTE


       

    Les feuilles mortes se ramassent à l'appel...

    Les feuilles mortes se ramassent à l'appel...

     

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    A fleur de pots…

     

     

    La fleur mythique du bonheur

    Ayant fleuri un brin trop tôt,

    Il faudra montrer de l’ardeur

    Pour réaliser des fagots ;

     

    Aussi, dans l’échoppe en couleur

    Tout en attendant le badaud,

    Le marchant de pots de fleurs

    A les nerfs à fleur de peau…

     

    KERFON LE CELTE

     

    A fleur de pots...

     

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    Le gros poisson et le petit pêcheur...

    Ou

    La pêche au gros… 

    Le gros poisson et le petit pêcheur...

     

     

    Les deux personnages de ce récit sont fictifs.

    Pour ceux qui oseraient en douter, j’ajoute que le pêcheur est du dimanche

    et que le poisson est d’Avril

     

    Un jour, un gros poisson – en période de frai -,

    Mordit à l’hameçon qu’un pêcheur intriguait.

    La bête fut ferrée puis sortie de la baille,

    Sans même mesurer elle faisait la maille …

     

    On la plaça d’abord, rien que pour la bravade,

    Derrières les fils tors d’un panier à salade ;

    La prise étant de choix et de jolie facture,

    Le pêcheur la trouva impropre à la friture.

     

    L’étrange hameçonnée ne se défendit pas

    Sachant les mots minés en la sauce avocat ;

    Elle pensa « Outreau », un procès plein d’arêtes,

    Véritable complot qu’aucun juge n’arrête.

     

    L’animal qui, hier, nageait dans une eau trouble,

    Redouta, pour ses nerfs, le jeu du quitte ou double ;

    Il se montra fragile aux yeux de ses geôliers,

    Si bien qu’il prit, en ville, une nasse dorée.

     

    L’ondulant, par bonheur (jusqu'ici resté sage),

    Possédait des valeurs acquises d’un mariage ;

    Il restait sur l’idée acquise des aïeux : 

    Les très gros carnassiers ne se mangent entre eux…

     

    Lors, le vent tourna vite à l’ombre du vieux port,

    Il assécha les bites et autres corps-morts ;

    Le pêcheur, ce héros à l’allure de primate,

    N’avait pas, quel culot, le permis adéquat…

     

    L’irrespect de la forme annihila l’affaire

    Et le poisson, hors norme, en ressortit plein d’air ;

    La pêche ici narrée fut déclarée caduque,

    Le pêcheur, débouté, eut titre de « trou du.c.. (*) »…

     

    Ami, fais attention !  La mer est une ingrate !

    Nombre de ses poissons n’ont point les bourses plates ;

    Le p’tit pêcheur a tort de les hameçonner,

    Un jour, pris de remors, il devra s’excuser…

     

    (*) = appellation d’origine incontrôlée…

     

    KERFON LE CELTE

     

    Le gros poisson et le petit pêcheur...

     

     

    Le gros poisson et le petit pêcheur...

      

     Un bon conseil : ne perdez jamais de vue que la star dîne à l'huile...

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    Viens Poupoule... !


     

    La poule Gobegraine, avec amour, fait l’œuf.

    Les minutes s’égrènent : un œuf encore un neuf.

    La voici mère poule - elle en a compté neuf -,

    Elle avance et roucoule : y’a comme un air de teuf... 


      Le temps précieux s'étiole et, au coin des poulettes,

    Les œufs frais dégringolent : les poussins « s’omelettent » ;

    Pondre en batifolant n'est pas la panacée,

    Sans un secours urgent, les œufs seront cassés.

     

    Lecteur :


    Au lieu de te marrer un challenge te guette :

    Serais-tu dispoé à aider les poulettes ?

    Si tu t'en sens l'aisance sans la force du bœuf

    Je t’offre l’expérience de la preuve par « n’oeuf »

     

    Le test :

    ICI
     

    KERFON LE CELTE

     

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    Le Croc’Odile… !

    Le Croc'Odile...

     

    Aldo, un crocodile, propre et rasé de près,

    Dans un boyau du Nil sa pitance quêtait.

    Evitant la gadoue, ses souliers à la main,

    Il prospectait partout l’introuvable festin.

     

    Vous le savez peut-être - on vous l'a rabâché -,

    Le croco est un maître pour courir le gibier.

    Il n’est pas de ces mous qui attendent à poste :

    Quand il flaire un bon coup, il se dit ‘’ je l’accoste’’.

    Le Croc'Odile...

    Occupée à bronzer, il ne trouva qu’Odile,

    Souris expatriée venue de Tancarville ;

    La belle ayant gagné au loto récemment

    Etait venue flâner entre Egypte et Soudan…

    Pour les chicots d’Aldo la petite rongeuse

    N’était pas de ces rôts qui bouchent la dent creuse ;

    Il eût aimé trouver, sans se fouler la rate,

    Un truc plus gratiné ou en sauce tomate.

     

    Pour oublier l’idée tenace du frichti,

     Il se mit à draguer la très riche souris.

    Mais au lieu d’aguicher cette belle aux yeux noirs,

    Il voulut vérifier ses dons divinatoires :

    ‘’ Sais-tu bien qui je suis ? ’’  intima-t-il soudain

    A l’autre, en bikini, qui ne demandait rien ;

    ‘’Je te mets au défi de trouver, sur le champ,

    Cette origine qui me fait si différent ? ’’

    Le Croc'Odile...

     
    La jolie vacancière usa de sa mémoire

    Et, sans craindre l'enfer, lança pleine d’espoir :

    ‘’ T’as un blouson en cuir !  La gueule magistrale !

    Il n’y a pas à dire  : tu dois être un rital… ! ’’

     


    KERFON LE CELTE

     

    Le Croc'Odile...

     

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    "Canard'âge" sauvage…

     

    http://gifs.toutimages.com/images/ani_ferme/canards/canard_022.gif

    (Ce n’est pas parce qu’on a rien à dire qu’il faut fermer sa gueule)

     

    Un canard, l’autre jour, volant en liberté,

    Sans clairon ni tambour m’a chié sur le nez ;

    Je reconnu l’oiseau, c’était un littéraire

    Qui, sous son paletot, exhibait un col vert…

     

    Mon pigeon de voisin, ex-para d’Algérie,

    Caché dans ses fusains entre sa barbe a ri ;

    Il a imaginé que j’étais trop gentil,

    Lui, ainsi humilié, aurait pris son fusil…

     

    La bestiole passant chaque jour sur mon toit,

    J’ai concocté, céans, le discours adéquat ;

    Ainsi, le lendemain, quand il est passé haut,

    J’lui ai offert, serein, mille et un mots d’oiseaux…

     

    Etant né non violent j’aime mieux déclamer

    Que d’offrir au grand vent des plombs à la volée ;

    Savoir invectiver m’évite les cartouches :

    On me chie sur le nez ! Alors, j’ouvre la bouche…!

     

    KERFON LE CELTE

     

     

    http://gifs.toutimages.com/images/ani_ferme/canards/canard_008.gif

     

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    Le p’tit cow-boy… !
      

    Le p'tit cow-boy...

     

    Je sais qu'il est petit de se moquer des gens,

    Mais l’histoire qui suit vaut son peson d'argent ; 

    Si le cœur vous en dit , je vais vous la conter :

    Un jour - Texas-City – le décor est planté…

     

    Un tout petit cow-boy calmement sort du bar

    Et va rejoindre Roye, son mustang blanc et noir,

    Mais un courroux le prend, il rebrousse chemin,

    Un puissant différend l'oppose à un crétin : 

     

     « Je veux savoir, fissa, - je compte jusqu’à deux -

    Le nom du con qui a peint mon cheval en bleu ?

    Et ne m'obligez pas à me mettre en colère,

    Souvent, pour moins que ça, je sors les révolvers ! »


     Debout près du comptoir, vidant son gobelet,

    Un solide gaillard s'accuse du méfait :

    « C’est moi ! » dit-il serein, sûr et très fier de lui

    En calibrant le nain qui modère son bruit…

     

     Le p'tit bizut prend peur, la balle est dans son camp

    Et pour fuire sans heurt, il trouve l'argument :

    « Je n’ai rien à redire et ton œuvre me touche,

    Mais dois-je revenir pour la deuxième couche… ? »

     

     KERFON LE CELTE

    Le p'tit cow-boy...




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