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       Le rêve américain de Michel-Ange … !


    Le rêve américain de Michel-Ange...

     

    Michel-Ange, un matin, quitta son Italie.

    Du rêve américain, il ressentait l’envie.

    Dans le Super Mystère ® au Saint-Siège emprunté

    Il s’envoya en l’air à vitesse grand « V »…

     

    Il quitta la Mama, le Papa, les amis.

    Renonça aux pizzas, pâtes et spaghettis.

    Il s’accoutuma vite au seul menu du coin :

    Une barbaque cuite entre deux bouts de pain.

     

    Ce tout nouveau régime influa sur son art.

    Ses tranchants coups de lime eurent un aspect bizarre.

    Lui qui rompait le pin du premier coup d’outil

    Constata que sa main, boudinée, devint scie

     

    Un soir il décida, à des fins de subsides,

    Un "made in USA " de la statue David ;

    Bien des tronches de l’art ici reconnaîtront 

    Qu’il y a l’art et lard dans la contrefaçon.

     

    Je vais taire illico ce propos qui fait tort

    De crainte que Mac Do ® prône ma mise à mort ;

    Je vous juge assez grands pour cerner par la vue

    Le méfait évident du gras sur les statues…

     

    Le rêve américain de Michel-Ange...  Le rêve américain de Michel-Ange...

     

    KERFON LE CELTE

     Le rêve américain de Michel-Ange...

     

              
                                                                                                           

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    "Cybertinage"… !




    Pour égayer ce site, y mettre un brin de peps,

    Des zigotos m’invitent à y narrer du sexe ;

    Les mots étant des mots, je pourrais les combler,

    Parler d'Ali Bido tout en prenant mon pied…

     

    Même les yeux bandés, le cul mène le monde,

    Ça l’a toujours été à des lieues à la ronde,

    N’en déplaise à certains, je ne suis pas Villon,

    Quand la raideur me tient, je pose le crayon…


    Me voyez-vous, demain ou dans les jours suivants,

    Confier mes coups de reins sur du beau papiers blancs ?

    J’ai autre chose à dire et vise un autre but

    Que de vous savoir jouir quand ma plume est en rut…

     

    Je vais arrêter là cet odieux bavardage,

    Cesser ce branle-bas sur le "Cybertinage",

    Un doux soleil m’éclaire et je branche mon fil :

    Un grand panneau solaire charge mon sexe à piles…

      

    KERFON LE CELTE


    François Villon

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    Brèves de trottoir…

     




      C'est au tour de Gaston, un papa tête en l’air,

    De conduire Léon à l’école primaire ;

    La montre est métronome et ce père pressé

    Impose au pauvre môme une marche effrénée…

     

    « R’gard’ papa !  R’gard’ papa ! » Hurle le farfadet

    En indiquant du doigt un tas d’objets suspects !

    « J’ai vu ! »  répond le père, « aussi bien que tu vois,

    Je t’en prie, accélère et range-moi ce doigt !  ».

    « R’gard’ papa ! R’gard’ papa ! » Répète encor l’enfant

    Montrant toujours du doigt aussi impoliment.

    « J’ai vu ! » Répond Gaston qui booste l'enjambée 

    En frappant du talon le trottoir bitumé…

     

    « T’as vu !  T’as vu !  T’as vu ! » Rétorque enfin l’enfant,

    « Alors pourquoi as-tu mis ton pied droit dedans ? »

     

     
    KERFON LE CELTE 



       

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    Infusion en fusion… !





    Mon docteur, hier matin, me dit : "Mon cher "Kerfon"

    Vous m’avez l’air chagrin, d’où vous vient ce bourdon… ?

     Pour éviter le pire, en traitement de fond,

    Je m'en vais vous prescrire une plante en potions…! "

     

    Sans accorder crédit aux herbes qui exaltent,

    J'écoute mon toubib et j'opte pour le malt !

     Ma foi, cette potion n’a rien de dégueulasse :

    Avec mode et ration je me soigne au Chivas

     

     KERFON LE CELTE


     

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    Tout un fromage... 

     

    Tout un fromage...

     

    Il n’y a pas de quoi faire tout un fromage,

    Pourtant, Xavier-François sournoisement enrage ;

    C’est la répétition du concert parisien

    Et le premier violon a un poil dans la main…

     

    N’étant pas ambidextre, "El Músico " rend l’âme

    Laissant le chef d’orchestre englué dans un drame :

    Le puissant sanglot long du violon de l’automne

    Demain, sous les lampions, ne mouillera personne…

    Il n'y a pas de quoi nourrir la sinistrose !

    Il faut, pour une fois, changer le virtuose !

    Le deuxième violon est déclaré premier,

    Ainsi le sanglot long se met à roucouler.

     

    Malgré ce nouveau choix, ce doux remue-ménage,

    Le sombre Jean-François fait un nouveau fromage…

    "El Músico"  l'a dit : « C’est toujours comme ça :

    Une folie t’allie lorsque Mozart est là… ! »



     
    Tout un fromage...

    Une folle Italie lorsque mozzarella...


    KERFON LE CELTE

    Tout un fromage...

     

     

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     Toboggan... !

    (L'étron des glisses)

     

     L'étron des glisses...

     J’ai garé mon vélo dans la rue du Nœud-Nuque,

    Pédale au caniveau, vous connaissez le truc ;

    Mais cet emplacement est un  lieu si pentu

    Qu'au premier coup de vent mon bel engin a chu...

     

    Je l’ai remis debout et j'ai fait ce qu'il faut

     Pour lui passer le goût de glisser à nouveau :

    Un bel étron de chien, devant la roue s’étale,

    C’est assez pour l’engin : la matière fait cale...

     

    KERFON LE CELTE


    L'étron des glisses...

     

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    Que celui qui n’a jamais

    marché dedans s’écrase… !

     


     
    Fraîche de ce matin, rue des Petits Souliers,

    Une crotte de chien voulait prendre son pied.

    Elle guettait au vent, du haut de son pavé,

    L’arrivée d’un passant aux panards évasés…

     

    Il passa tout près d’elle une paire de «croco »

    De la sorte de celle offerte à un vieux beau ;

    Le cuir rasa l’étron mais pas suffisamment

    Pour lui donner, c’est con, le moindre mouvement.

    Quelques instants plus tard, de fins talons-aiguille

    Frôlèrent l’étendard lové comme l’anguille ;

    Les piquants en question passèrent leur chemin

    Ignorant l’intention du routard clandestin.

    Un jeune adolescent, équipé d’Adidas,

    Allait en sautillant vers sa rentrée des classes ;

    Marchant le nez en l’air, les deux mains dans les fouilles

    Il eut, en parlant clair, le cul bordé de nouilles.

    Le suivant à passer, à allure très sage

    Ne pouvait emporter la chose en ses bagages ;

    Ne faisant que passer ce convoi des ténèbres

    N’étaient pas des souliers mes des pompes funèbres.

     

    C’est un pauvre clampin s’en allant au boulot,

    Qui, sous ses mocassins, emporta le gros lot ;

    On s’en moqua beaucoup – je dirais même trop -,

    Des rires à trois sous venus du caniveau.

     

    Imaginez un peu que notre sombre héros

    Au pied gauche merdeux ait gagné au loto !

    Pensez-vous que ces gens qui pouffaient du spectacle

    Se gausseraient autant d’avoir manqué l’obstacle… ?

    KERFON LE CELTE

     

     


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  • Les tribulations de deux spermatozoïdes…


     


    Deux spermatozoïdes, enfants d’une giclette,

    S’en allaient, vifs et speed, vers d’inconnues conquêtes ;

    Costauds et culottés, ils avaient l’intention

    D’être les ‘’nominés’’ du prix de l’embryon…

     

    Pour en arriver là, ces copains frappadingues

    Avaient joué les gros bras au sortir du bastringue ;

    Afin d’être premiers dans la très longue file,

    Ils avaient dû donner de la trique aux stériles…

    Mais le gamète ignore où le vil stérile est ;

    Il cogne, il cogne encor, le jeu violent lui plaît ;

    Sitôt qu’il élimine un client potentiel,

    Sa vue devient plus fine : orgueil existentiel.

     

    Bref ! Les deux mâles heureux caracolaient en tête

    Allant, à qui mieux-mieux, droit vers la découverte ;

    Ils ne savaient pas trop, n’étant que des lampistes,

    Si la fonction ‘’jumeaux ’’ était en bout de piste.

    Le rêve s’arrêta et s’ouvrit au grand jour

    Sans permettre aux fadas de faire un demi-tour ;

    Le comble dans l’affaire c’est que ces excités,

    Au jus, se retrouvèrent avec les bastonnés…

     

    La formule est sans ride : « Rien ne sert de courir ! »

    Les spermatozoïdes devraient s’en souvenir :

    Ils se tirent la bourre et s'usent le cortex,

    Pour finir, désamour, le nez dans le latex …

     

    KERFON LE CELTE

     

     

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    Chez les RINAULT, c’est rosse… !

    (Dyslexie profonde)



     

      Léo est convoqué par l’inspecteur des ventes ;

    Sans se sentir stressé, ce rendez-vous le hante ;

    « Détendez-vous, garçon !  »  intime  le pacha :

    « Juste un peu de diction et tout s’arrangera ! »

     

    « J’ai remarqué, l’ami, sitôt votre arrivée,

    Qu'en citant nos produits, souvent vous vous trompez :

    On ne dit pas « RINAULT », un « E » n’est pas un « »,

    Notre marque est « RENAULT », tenez-vous-le pour dit… ! »


    Le temps passe et pourtant l'impénitent Léo,

    Client après client, articule « RINAULT ».

    Qu’elles soient Laguna, Velsatis ou Clio,

    C’est un triste constat : « RENAULT » devient « RINAULT »…


    L’affaire dure un peu et, partout dans les bars,

    Chacun fait de son mieux pour colporter l’histoire ;

    Pour le boss, trop c'est trop, le ver est dans le fruit :

    Léo, de chez "RENAULT ", voit fuir son C.D.I…

     

    Le banni ne dit rien, il est même ravi

    Et signe des deux mains sa lettre de dédit :

    « En vérité, patron, ce coup de pied me botte, 

    J'ai trouvé, à Dijon, une place chez FIOT ! »


     
    KERFON LE CELTE

     

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    Il était une fois… dans l’ouest… !



     

     

    Laissez-vous transporter sans vous prendre le chou,

    A l’époque troublée des cow-boys et des Sioux.

    Je vais vous raconter, sans prêcher la violence,

    Une triste journée dans une diligence.

     

    Il fait beau, le convoi est dans le grand canyon.

    Pour le fun il charroie des pékins de Boston.

    Ces gens ont un billet, nul ne saurait frauder :

    Le voyage se fait entre amis éduqués.

    Tout à coup, c’est l’horreur, claquent trois coups de feu,

    Un trio de tireurs trouble le merveilleux ;

    Les voyageurs s’inquiètent, humant les fleurs du mal :

    « Cas rosse quand ça pète, abritons-nous des balles…! »

     

      Les brigands, entraînés, ont stoppé les bourrins.

    Les yeux exorbités, ils flairent le butin.

    Le chef, «Quilly the Bid », dirige la mission,

    Il faut la jouer rapide et fuir avec les ronds.

    Le chef doit rester chef même en maillot de bains,

    Nul ne peut, en son fief, contrarier son dessein,

    Alors, façon Van Damme, en criant il ordonne :

    « Vous bâillonnez les femmes et vous violez les hommes… ! »

     

    L’un des braqueurs s’offusque, escomptant le contraire,

    Il n’a plus, à ses frusques, qu’un bouton à défaire,

    Il doit reboutonner sa braguette à la hâte,

    Certains pourraient penser que parfois il en tâte.

      Partout dans la carriole l’ordre a été perçu,

    Les beaux mâles s’affolent et un bavard s’est tu ;

    Les dames sont ravies, va pour le sac à main,

    Un changement d’avis leur plairait beaucoup moins.

    Alors, le temps se pose et c’est la réflexion,

    Seul un passager ose émettre une objection :

    Déchirant le silence, indigné il s’écrie :

    « Ne gâchez pas ma chance : ce qui est dit est dit… ! »

     

    Dieu merci les temps changent aussi, soyez sereins,

    Y’a plus de diligences et le Far West est loin,

    Mais je sais que l’histoire en choquera plus d’un

    Surtout ceux qui, le soir, empruntent certains trains…

     

    KERFON LE CELTE

     

    "Quilly the bid" avant son arrestation
    (photo AFP)

     

     

     

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