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Par kerfon-le-celte le 23 Avril 2014 à 18:23
Capricorne,
ascendant fox-terrier...
Je suis né Capricorne ascendant fox-terrier
Au pays où la norme est en acier trempé ;
Qui dépasse les bornes ou vient me faire suer (*)
Apprend, sans nulle forme, à quel bois se chauffer :
D’autres sont Capricornes ascendant toy-caniche,
Ils n’ont pas le bicorne et sont moins cerfs que biches ;
Pour rentrer dans la norme ils manquent de ratiches
Et, pour un look conforme, de la grosse barbiche…
Si j’étais né dans l’Orne ou encor dans l’Allier,
Je serais bête à cornes un peu moins affirmé ;
C’est dire que la norme, aussi nommée mordant,
Diffère, dans sa forme, géographiquement…
Si l’horoscope écorne un peu ce coup de crocs,
J’ai un plaisir énorme à répéter ces mots :
Je suis né Capricorne, ascendant fox-terrier,
Mon capital hors norme est la ténacité…
« Etre né quelque part » chante « Le Forestier »
« Est souvent un hasard » sauf pour le fox-terrier ;
Chassez-le de son ciel il en revient mordant :
C'est l'aspect fleur de sel du Breton sang pour sang…
(*) Terme impropre mais qu’il convient d’employer ici…
KERFON LE CELTE
2 commentaires -
Par kerfon-le-celte le 22 Avril 2014 à 14:11
After-chèvre… !
Que diriez-vous, lecteurs, en ces moments de hargne,
D’une fuite en douceur dans la verte campagne ?
Ma fugue se situe en un coin des Deux Sèvres,
Dans un hameau perdu habité par des chèvres…
Le soleil s’est levé et déjà le troupeau
Avec vitalité marche vers le boulot ;
Brouter des graminées, désherber des chemins,
Rien de très compliqué pour plus de cent caprins…
Comme une armée en marche la troupe va bêlant ;
Devant, le patriarche conduit son régiment ;
Foulcan, le chien fidèle, fait ses allers retours
Taquinant les mamelles aux chèvres à la bourre.
Le chemin devient dur, le cortège se traîne,
A quelques encablures une âme est à la peine ;
Elle aimerait filer avec le même entrain
Pour ne plus s’exposer aux crocs pointus du chien…
Son amie de toujours vient pour l’encourager
- Joli geste d’Amour, de solidarité -
L'attardée remercie et dit pour s'expliquer
Qu'elle a passé la nuit dernière à « bouquiner »… !
KERFON LE CELTE
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Par kerfon-le-celte le 21 Avril 2014 à 23:34
Mais qui sont ces serpents
qui sniffent ce que l'on jette…?
( Andro mac... story - Acte V scène 5)
Racinelle et Hermione, un duo de couleuvres,
Du côté de Boulogne élégamment manoeuvrent ;
C’est la première fois que ces jeunes donzelles
Serpentent dans le bois à une heure pareille…
Dans un carré fourré apprécié des catins,
Les deux colubridés s’interrogent soudain :
Elles sont face à face - ou plutôt nez à nez -,
Avec - c’est dégueulasse -, un condom usagé…
« Tu vois ! Dit l’une d’elles à sa candide amie,
Faire de la dentelle est ici la manie ;
Cette peau usagée laissée par un dandy
Prouve par « a » plus « b » que l’homme mue aussi… »
KERFON LE CELTE
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Par kerfon-le-celte le 21 Avril 2014 à 23:33
Banco à bans coqs… !
En mairie, Monsieur Coq s’unit au chaud Colas,
Au pays de l'oeuf coqu', nul n'a jamais vu ça...!
Du propos "basse-cour" " Gala " fait ses choux gras,
Le sujet est glamour, saveur Coq à Colas…
Le débat fait des rides et c'est tout le problème :
La morale est rigide et Coq et Colas gênent…
KERFON LE CELTE
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Par kerfon-le-celte le 21 Avril 2014 à 08:25
Quartiers divers... !
(Le pingre)
Alors que meurt l’hiver, deux grillons se retrouvent
Sur l'épais tapis vert du domaine des Douves ;
Bercés par le soleil, ils parlent des jours tristes
Quand languissaient leurs ailes d'insectes violonistes.
" J’ai passé quatre mois, déclame le premier,
A l’abri des grands froids et des fortes gelées ;
Je m’étais introduit, sitôt l’été joué,
Dans un trou du mur gris du four d'un boulanger.
- Moi, j’étais encore mieux, rétorque le second,
Un endroit merveilleux sans possible évasion :
J’ai passé ces jours frais, au beau milieu de ronds,
Dans le porte-monnaie du dénommé "Kerfon"..."
KERFON LE CELTE
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Par kerfon-le-celte le 20 Avril 2014 à 08:52
Les « Ducoeur » et les « Richard »…
Les « Ducoeur » de Clichy - des gens nécessiteux -,
Tirent, comme l’on dit, le diable par la queue ;
Monsieur « Ducoeur » s’use à l’usine «Richard »
Pour un maigre salaire et pas un sous d'espoir …
Les « Richard » de Neuilly, dotés par des aïeux,
Tirent, comme l’on dit, les chauds marrons du feu ;
Ce n’est pas pour demain qu’ils seront sur la paille,
Pour eux, sans coupe faim, c'est bombance ou ripaille…
Les « Ducoeur », les « Richard » ne seront jamais frères,
Saucisson ou caviar, chacun son ordinaire ;
Pourtant j’aimerais dire à ceux qui ont le beurre
Qu’il est seyant d’offrir un bon reste aux «Ducoeur ».
KERFON LE CELTE
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