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    Otto-stop… !



    Otto-Stop...!
     

     Otto et Matic…

     

    Un dogue, l’autre jour, me prit en auto-stop,

    Je venais de Collioure et partais pour Saint Trop ;

    Je n’avais plus d’euros pour un billet de train

    Et mes jarrets, cabots, manquaient par trop d’entrain.

     

    J’ai ressenti d’emblée qu’en dédommagement,

    Le dog avait l’idée d’un licencieux paiement ;

    Etant un peu pressée, j’ai sommé le galop

    Histoire d’enclencher la marche commando…

    Usant son plein des sens, je l’ai fait se presser

    Assurant que l’urgence était récompensée ;

    Très peu doté en flair l’idiot n’a pas compris

    Qu’en titillant ses nerfs j’émoussais ses envies…

    Arrivé à Saint Trop, l’Otto n’en pouvait plus,

    Moi, je frôlais le top, tout juste un peu fourbue,

    Sans réclamer son dû le sot s’est endormi,

    Offrant à ma vertu un légal sauf-conduit…

     

    Plus les têtes sont grosses et moins elles contiennent,

    La dimension des os n’influe point sur les gènes ;

    C’est chance cependant pour le futé clébard

    Que cet Otto, collant, faisait fi des radars…

     

    KERFON LE CELTE

     

    Otto-Stop...!

     

     


     

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    Les moutons… !



     

     

    Les moutons font la moue, c’est le jour du barbier

    Et l’homme pressé noue son vilain tablier ;

    La tondeuse est en main, il faut former la chaîne,

    Un à un les ovins tournent à perdre haleine…

     

    Ainsi, un jour sur deux pour éviter le stress,

    Le préposé pileux taille la laine épaisse ;

    Ses clients moutonneux lui arrivent dodus

    Et, le fait est honteux, ils en repartent nus…

     

    Aujourd’hui, c’est relâche, la moue tarde à venir,

    Sur le plancher des vaches la troupe enfin respire.

    Lors, elle se rassemble dans la verte pâture :

    Le seul fait d’être ensemble rend tous les moutons sûrs…

     

    Fin de l’opération, peau lisse et les deux tons,

     Dans la stabulation circule un grand frisson :

    Berger, grâce aux moutons tu te magnes l’écu,

    Simple affaire de pognon : la pelote est ton dû…(*) !

     

    (*) = Maintenant vous savez pourquoi

     les propriétaires de chèvres aiment ce gain.

     

    KERFON LE CELTE

     

    Les moutons font la moue...

     

     

     

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        Cette fiction  est entièrement vraie, puisque

    je l'ai imaginée du début à la fin.

     

     Oyez ce petit con au look patibulaire,

    Qui crie, sous tous les tons, ses intimes chimères !

    Ce solde d’avorton, tout juste né d’hier,

    Sans aucune raison, en appelle à ma mère !

     

    Je ne le connais pas, il n’est pas du quartier !

    D’une armée de pieds plats il a dû s’échapper !

    Ne vous détrompez pas, quand il marche isolé,

    Il n’a plus ni gros bras ni désirs d’obsédé…

    Il va, tel un gibbon, poussant son cri de guerre,

    Il est, côté jargon,  comme un veau « qu’a » bu l’air,

    Son cursus est bidon, il a fui le primaire

    Promettant à ses pions avanies pour leurs mères…

    Si vous le contrariez n’allez pas jusqu’au vice

    De feindre d’appeler quiconque à vos services,

    Ce petit effronté, le doigt en appendice,

    Se targue – oh, volupté ! -  de niquer la police !

    Je l’ai vu récemment, à quelques pas d’ici,

    Bomber le grand mur blanc d’ignobles graffitis ;

    Cette fois, l’insolent, qui débordait d’envies,

    Rêvait, tel l'impuissant, de violer Sarkozy.

    N.T.M, N.T.M, il n’a que ce mot là

    Qui signifie « je t’aime » au pays des mechtas,

    Soumettons le dilemme à Erik Orsenna

    Pour qu’il l’inscrive en thème au prochain blablabla….   

     

    Au diable les problèmes et autres cris du cœur !

    Qui jette l’anathème est noyé dans l’erreur !

    Pour cet énergumène - en pensant à ses soeurs -,

    J’ai écrit ce poème empli de mots charmeurs…

      

    KERFON LE CELTE

     

     

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  •   

    Les trois petits cochons

    et le grand méchant loup...

      

     

     

    Heureux dans leur maison, à l’abri du tapage,

    Trois beaux petits cochons vivaient heureux et sages ;

    Il y avait « Pif-Pif » - petit gros patapouf -,

    « Paf-Paf » - plus chétif - et le farceur « Pouf-Pouf »…

     

    Un loup rentra soudain snobant le carillon ;

    Il venait de très loin, chasseur d’allocations ;

    Lors, les petits cochons jusqu’ici protégés,

    Non armés pour l’action, furent terrorisés…

     

    « Arrh ! Salam Aleykoum ! » Lança le visiteur

    En observant « The room » où régnait la torpeur,

    Les apprentis gorets s’en étaient fait à tort :

    L’intrus qu’ils redoutaient vivait franco de porc… !

     

    KERFON LE CELTE

     

    Les trois petits cochons et le méchant loup... (fable)

     

     

     

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  •   

    Fête des Pères....

     

    Vérité kerfonnienne...

        A partir de ces douze roses, vous aurez six bouquets

    si vous faites des paires...!

     

     

    En ce jour, ma pensée va vers tous ces pères

    que la fête laisse amers…

     

    KERFON LE CELTE

     

    Vérité kerfonnienne...

     

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  •  

    La consultation… !



    Coxi, la coccinelle, attend chez le docteur ;

    Elle sera la plus belle au bal des butineurs !

    Hélas, le médecin  avoue son impuissance,

    Laissant au plasticien un souci d’apparence…

     

    Le rendez-vous est pris mais, d'ici l’échéance,

    La charmante Coxi doit souffrir en silence ;

    Elle ne sait encor si l’éminent professeur

    D'un coup de bistouri comblera son bonheur …

     

    La date fatidique est enfin arrivée,

    Mais il y a un hic : la patiente est fauchée ! 

     Pour soigner l'esthétique, payer est un devoir :

    La belle, à court de fric,  gardera ses points noirs…

     

    KERFON LE CELTE

     

     

     

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  •   

    Aux tendeurs… !

     

    http://www.animated-gifs.eu/objects-springs/0003.gif

     

    L’usine « Serrafond » fabrique des tendeurs,

    Des fins, des courts, des longs, bleus, noirs ou en couleurs,

    Tout tourne au diapason, faire mine vaut leurre :

    Mais les jours, hélas, n’ont pas plus de vingt-quatre heures… !

     

    Aussi, chez « Serrafond » l’ouvrier est tendu.

    Il prend son quart à fond, pisser est temps perdu ;

    Les morceaux de nylon pourraient cingler les nues

    Que le tyran patron en voudrait encor plus…

    « On connaît la chanson !  bougonne un ouvrier

    Tout en baissant le ton de peur d’être écouté,

    L’élastique a du bon mais à trop l’allonger,

    Attention !  Attention ! Il peut soudain casser… »

    Rêve ou prémonition, nul ne peut le savoir,

    Soumis à des tensions l’ustensile a vu noir ;

    La cadence en question s’est soudain mise à choir :

      Rentrez vos illusions et sortez vos mouchoirs…

     

    L’usine « Serrafond », référence tendeurs,

    A fermé pour de bon… elle est partie ailleurs ;

    Ruminant sa chanson, l’ouvrier est chômeur,

    Il retient qu’il fut con d’avoir fait autant d’heures…

     

    Le capitalisme c’est l’exploitation de l’homme par l’homme…

    Le communisme c’est très exactement l’inverse…

     

    KERFON LE CELTE

     

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    J'n’entends plus siffler mon train…



     

     Je me dis qu'il vaudrait mieux

    Louer un taxi pour deux

    Mais je fais le pied de grue et broie du noir... !

    J'n’entends plus siffler mon train,

    J'n’entends plus siffler mon train

    Et, du quai, a disparu le chef de gare...



    J’aimerais voir arriver TER et TGV,

    Mais il n’y a rien en vue et j’en ai marre… !

    J'n’entends plus siffler mon train,

    J'n’entends plus siffler mon train

    Et, du quai, a disparu le chef de gare...



    Des cheminots aux abois réclament n’importe quoi,

    A force leurs conneries ne font plus rire !

    Un jour oui et l’autre non,

    Un jour oui et l’autre non,

    Ce n’est pas trop difficile à retenir ?



    Je me dis qu'il vaudrait mieux

    Louer un taxi pour deux,

    Mais je fais le pied de grue et broie du noir...

     

    J'n’entends plus siffler mon train,

    J'n’entends plus siffler mon train,

    Vivement la concurrence, je vous le dis... !

    Vivement la concurrence, je vous le dis… !

     

    KERFON LE CELTE

     

    « J’entends siffler le train » 1962
    Titre original: "Five hundred miles"
    © Pathé / Columbia
     interprètes: Richard Antony / Hugues Auffray

     

     

     

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  •   

    Le train-train habituel…

     

     

    J’ai gaspillé mon temps à l’école primaire

    A plancher sur l'allant du vieux chemin de fer :

    « De Paris et de Caen deux trains ont démarré, 

    Calculez où et quand  ils doivent se croiser… ?»

     

    J’me souviendrai longtemps qu'aimant les caténaires,

    Le maître - homme au courant -  plaçait son savoir-faire ;

    Il ajoutait des plans, des pannes, des griefs

    A froisser les roulants de la SNCF.

     

    J’me souviendrai longtemps - et je garde à l'esprit -

    Que je prenais mon temps pour rendre ma copie ;

    J’me disais : ça dépend !  J’me posais des questions,

    En y réfléchissant, j’avais cent fois raison.

     

    Aujourd’hui j’ai la niaque et l'âge m'y invite, 

    Je dépose mon sac au pied de cet instit  :

    Pour tous vos cas concrets qui m’ont gâché les rêves,

    Aujourd’hui j’écrirais que c’est un jour de grève… !

     

    KERFON LE CELTE

     

     

     

     

     

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    Le kangoo roux… !

     


     

     
    A peine réveillé, sorti du Kangoo roux,

    Lulu, le cantonnier, pousse un cri de hibou :

    « Chef !  L'affaire est corsée, je suis un sombre idiot,

    J'ai encore oublié ma pelle au grand dépôt ! »

     

    Le chef reste serein, il connaît trop son sbire ;

    Il sait qu'il serait vain de se mettre à rugir :

    « Pour le jour que voici, creuse-toi donc la tête,

    Tu prendras ton appui sur notre camionnette ! ».

     

    KERFON LE CELTE


    Le kangoo roux...!

     

     

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