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Dur, dur... la peinture… !
Ce propos paraîtra grivois à qui voit gris... !
J’étais avec Margot en travaux de peintures
Quand, soudain, mon pinceau est devenu très dur…
Au pied de l’escabeau je l’ai trempé bien vite
Sans le recours idiot au pot de white-spirit…
Alors, si comme moi vous faites des travaux,
Si vous soignez les soies de votre long pinceau,
Sans attendre longtemps, préparez l’escabeau
Et priez instamment la venue de Margot…
Très loin de moi l'art de l'offense
Mais au nid soit qui mal y pense...
KERFON LE CELTE
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L’amie Mimi… !Mimi, la coccinelle, est si enveloppée
Que son sweat en dentelle est un pourpoint serré ;
Elle est déterminée - plutôt qu’un long régime -,
A courir dans les prés et se mettre à la gym…
Ce matin, samedi, elle part sur la routeDans un short à bas prix livré par "la Redoute ®" ;
C’est sa journée footing ou plutôt marathon,
Elle fait le forcing et ainsi fond, fond, fond…
Mimi la coccinelle a l’art de croire ainsi
N’être qu’une chandelle qui brûle en une nuit ;
Hélas le grand parcours est du genre pentu
Et, au premier détour, la belle n’en peut plus…
Elle s’est arrêtée au milieu du chemin,
Le physique entamé... pourquoi aller plus loin ?
C’était couru d’avance, la faiblesse est innée :
La belle est en souffrance d’un gros point de côté.
KERFON LE CELTE
Un clic et vous êtes
dans l'atelier de l'Artiste...
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Elucubrations batraciennes…
(Nul n'ignore combien l’été 2013 se fit attendre...
Une grenouille verte vous en parle…)
« C’est l’été tard ! Dit la grenouille
Qui rit quand pleurent les gargouilles,
Ma mare, hier encor au plus haut,
N’est plus qu’un repaire à crapauds… !
C’est l’été tard et tout se brouille,
Je n’ai pas un sou dans les fouilles,
Si j’avais au moins deux euros,
Je partirais vers d’autres zoos… !
C’est l’été tard de la débrouille,
Je décampe du clou qui rouille,
Jouer les ténors du barreau
N’est jamais très bon pour les os… !
C’est l’été tard ! Dit la grenouille
Morte de soif, prise de trouille,
Elle assure, avec le bulot,
Qu’ici-bas tout part à vau-l’eau… !
KERFON LE CELTE
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Allégorie… Allez l'OM...!
(Ceci est une fiction)
Dieu sortit ses pinceaux et, pris par le système,
Coloria le maillot des « footeux » de l’OM ;
Il dilua l'azur très uniformément
Et le maria au pur d'un immaculé blanc…
Son travail achevé, il convoqua les Saints :
Saint-Etienne, Saint-Dié et Paris Saint-Germain ;
Evidemment, l’un d’eux, cupide par nature,
Fit remarquer à Dieu les restes de peintures…
« Ne te chagrine pas ! » Grommela le vieil homme,
« Rien ne subsistera, je sais être économe ! ».
Alors, précautionneux, sentant monter l'orage,
Il créa le ciel bleu et un frêle nuage…
KERFON LE CELTE
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Une histoire de tournesol
qui tourne mal...
Sur les neuf cent vingt mille et quatre tournesols,
L’un d’eux, début avril, égara sa boussole.
Il la chercha longtemps, tournant dans tous les sens,
Puis, manifestement, fit fi de cette absence...
Soupçonné transgénique ou croisé rocambole,
Aux yeux de la critique, il devint un symbole ;
Un quotidien du soir l'afficha à sa une,
La photo laissant voir l’idiot mirant la lune.
Le fait pourrait paraître à vos yeux anodin
Pourtant, la façon d’être en agaça plus d’un ;
Le conformisme veut, quand on naît fleur du ciel,
Que l'on tombe amoureux du seul cuisant Soleil .
Cette amusante affaire amena l’embarras.
La tendance lunaire arma quelques gros bras ;
L’ignoble tournesol, déclaré insoumis,
Fut coupé, ras du sol, puis jeté aux orties…
Il ne fait jamais bon, en bonne société,
Etre le seul couillon aux mœurs désaccordées ;
Ce propos ne vaut pas un fromage sans doute
Mais usez-en au cas où un "bovin" vous broute…
KERFON LE CELTE
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Palourde du tout…
« Les voici de nouveau ! » S’écrie une palourde
Entrouvrant les ventaux qui constituent sa lourde,
« Durant les mois d’hiver de cette amère année,
Dorlotée par la mer j’les avais oubliés !
Regardez ces minables, avec leurs grands râteaux,
Retourner tout le sable à la barbe de l’eau !
Moi, si j’étais de ceux dont le but est l'ampleur,
J’arpenterais les lieux sur un motoculteur !
Il est grand temps, clovisses et autres coquillages,
De fuir vers les abysses où moindre est le pillage !
Nous reviendrons sans peur dans quelques mois d’ici
Quand tous les ravageurs auront rejoint leurs nids !
ctrl + clic
Pêcheurs au régime sachez que la palourde farcie n'est pas légère...
Elle est donc à consommer avec mode et ration.
KERFON LE CELTE
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Le bulletin scolaire…
(En ce temps là Jésus…)
Mdlr : les personnages de cette histoire inventée
grâce à dieu sont réellement fictifs....
« Jésus », tout en priant, s’en revient de l’école ;
Il le sait maintenant, la soirée sera folle ;
Il a dans son cartable un mauvais bulletin
Que son père, intraitable, étudiera sans fin …
« Joseph », bien qu'indulgent, s'offusque des zéros ;
Il le dit à l'enfant, étayant son propos :
« Pourquoi autant d’erreurs aux compos additions
Alors que, sans erreur, tu comptes les poissons ?
Poursuivant l’analyse, à la ligne du sport,
Le père s’électrise accablé par le sort :
« A la brasse-coulée tu te chopes un zéro
Alors que chacun sait que tu marches sur l’eau ! »
Puis paraît l’aléa de l’interro de sciences ;
Disséquant un gros rat, « Jésus » a fait silence :
« Comment fais-tu, petit, pour récolter un deux
Toi qui, sans bistouri, soulage les lépreux ? »
« Joseph » en est conscient, son fils doit se reprendre ;
Il le dit clairement, le tort serait d’attendre :
« Si, dans les prochains mois, le mieux tarde à venir
Tu peux faire une croix sur un bel avenir. »
KERFON LE CELTE
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Fée Anna Bolisant…!
Ne pensez pas à mal si je vous prends aux mots
Mais j'ai, pour la pédale, un engouement de sot ;
Ainsi, pour tuer le temps au moment des vacances,
Je suis au premier rang pour voir le " Tour de France ".
Mais bien mal m’en a pris il y a peu de temps
Quand j'assistais, sans bruit, au ravitaillement ;
En ce lieu j’ai compris l’enjeu des vitamines,
Néanmoins ce qui suit est secret de cuisine :
Un " champion ", assouvi jusqu'au fond de ses veines,
M'a offert, sans avis, sa musette encor pleine ;
J’ai mangé le nougat, bu l'épais jus de fruit
Et, depuis ce jour-là, je pédale jour et nuit… !
KERFON LE CELTE
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Le jour où le zoo devint scène… !
Surplombant un gorille (une bestiole obscène),Jean-François et Cécile sont au zoo de Vincennes.
L’animal est en rut - autrement dit : il aime -,
De l’ébène, bois brut, imaginez la scène…
Jean-François est bluffé, il n’en croit pas ses yeux,
Il range sa fierté, puis il se pique au jeu,
Lui qui voyait le singe en un être inférieur
Chasse de ses méninges une idée sans valeur…
« Montre-lui ton sein droit puis ensuite le gauche ! »
Dit alors Jean-François à sa tendre « Totoche » ;
La vue des pomelos décuple le désir
De la bête au sang chaud qui sent l'instant venir…
« Montre-lui autre chose ! » ordonne le pervers
A sa belle qui pose l'intime encor couvert ;
La vue du « noir Jésus » centuple de désir
De la bête velue qui voudrait en finir…
Plus rien n’est à montrer, vient donc l’apothéose,
Jean-François a poussé sa femme dans la fosse :
« Maintenant tu lui dis, pour lui gâcher la fête :
Pas ce soir, mon chéri, j’ai très mal à la tête… ! »
KERFON LE CELTE
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