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Le long voyage de la Noiraude…
Ben alors !!!
De quoi j'mamelle...?
"Noiraude", la laitière, est sortie du camion
Où elle est grimpée hier quittant son Lubéron.
Elle monte à Paris, managée par Marcel,
En vue d’un premier prix au concours de mamelles…Après le long périple elle sent, aux souliers,
Un endroit - pas terrible – austère et désherbé ;
Cependant elle sait que, comme d’habitude,
Ce grand hangar propret cache des turpitudes…
Echappés d'un essaim des voyeurs vont venir,
Le métropolitain va bientôt les vomir ;
Il y a ceux qui aiment et ceux qui n’aiment pas,
Ceux qui vont, ceux qui traînent et n'en finissent pas…
Et, cette année encor, le gotha politique
Viendra (franco de porc) livrer ses polémiques …
« Noiraude » broie du noir, le blues l’accompagne :
Il règne en cette foire un parfum de campagne…
KERFON LE CELTE
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Saint Valentin...!
C’est la Saint Valentin alors, seuls ils s’en vontSe faire un tour de Rhin à l’abri des lampions ;
Le soleil s’est éteint et la lune soupire,
Dans l’attente du brun ils parlent d’avenir...
Il trop tôt pour lui de causer mariage,
Son œil malicieux luit : il mate le corps sage ;
Elle, est déjà demain et rêve sans complexe,
Il tâte le terrain pour ôter le « playtex ® »...
Une fraîcheur chatouille un sens exacerbé,
Insidieuse elle mouille (*), au diable l'effrontée,
C’est encor février, la frisquette saison,
Trop tôt pour espérer butiner le gazon...
Je vous offre le choix d’imaginer la suite,
Laissez faire l’émoi dans le respect du rite,C’est la Saint Valentin, alors eux ils s’en vont
Se faire un tour de Rhin à l’abri des lampions...
(*) = la fraîcheur…
Bonne fête à tous les amoureux…
KERFON LE CELTE
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Les foudres de Dieu… !
"""On ne corrige pas celui qu'on pend, on corrige les autres par lui..."""
(Michel de Montaigne.)
Ce récit est une oeuvre de pure fiction.
Par conséquent toute ressemblance avec des situations réelles
ou avec des personnes existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite.
Au collège "Jean Bouin", en classe de cinquième,
Benjamin ne fait rien sauf cultiver sa flemme ;
Lorsque tout va très bien c’est le zéro pointé
Et quand tout est chagrin il se fait expulser.
« - J’te préviens, Benjamin, hurle son paternel,
Je veux, avant fin juin, voir jaillir l’étincelle,
Sinon, c’est tout bénef, je suis catégorique :
Direction Saint-Joseph, l’école catholique… »
Pourtant, rien ne fait rien, Benjamin est buté :
« - Des profs et les bouquins j’en ai rien à cirer ! »,
Alors il est inscrit à l’école susdite
Où, en plus de l'hostie, il pleut de l'eau bénite…
Un changement profond, les premiers jours, s’opère.
Benjamin devient bon dans toutes les matières,
Le père, resté coi, interroge son fils
Pour savoir le pourquoi d'un si grand bénéfice.
« - Dans cette école-ci, on ne rigole pas !
Les mauvais sont punis aux normes d'autrefois !
Y’en a un, dans l’église, perturbateur je crois,
Qui, pour une bêtise, est cloué sur la croix. »
KERFON LE CELTE
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