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    La mouette et le pêcheur…

     

      

    Une mouette effrontée à cheval sur un roof,

    Scrutait, d’un vacancier, le bouchon qui fait " plouf ".

    « Etonnant ! Se dit-elle en fixant l'estivant,

    C'est trop de matériel pour un simple éperlan ! »

     

    C'est la foire aux questions chez la fille des îles

    Qui scrute l’hameçon, la canne puis le fil ;

    Elle apprend que les nœuds sont ennemis jurés

    Et qu’il suffit de peu pour tout faire foirer…

     Sans être une pimbêche elle ne se voit pas

    Sur un acier revêche accrocher un appât !

    De quoi aurait-elle l’air aux yeux de ses copines

    Qui préfèrent aux vers les  filets de sardines…

     Et même en admettant qu’elle veuille le faire,

    Elle craint, c'est cuisant,  le soudain mal de mer,

    Pourtant, pour l'emporter, la consigne vaut loi :

    Il faut s'être assuré que le bouchon se noie...

     

    Le temps est à l’étale et l'oiseau argenté

    A - la chose est vitale - une urgence au gosier ;

    Bien que non réputée pour être fine bouche

    Elle n’entend pas rester là à gober les mouches !

     « C’est assez ! C’est assez ! » se dit-elle en riant

    Avant de se confier à la force du vent ;

    Au loin, chasseur d’écailles, elle a vu Jean-René

    Qui lève son trémail et offre la becquée !

     

    KERFON LE CELTE

     

     

     

     

     

     

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  • Commentaires

    1
    Vendredi 25 Avril 2014 à 11:51

    Si elle ne les gobe pas, la mouette est fine mouche ! Se dit-elle : "il n'y a que trémail qui maille" ? Espérons qu'elle n'ait pas maille à partir avec le Jean-René !

    2
    Vendredi 25 Avril 2014 à 12:04

    Je te précise que quand le pêcheur tire fort sur le trémail, le mou tarde à venir..happy


     


    KLC

    3
    Vendredi 25 Avril 2014 à 15:53

    Je m'imagine nettement le vacancier pêchant !


    Si le spectacle plaît à la mouette rieuse, elle n'oublie pas pour autant les cris de son gosier.


    Merci pour elle, Jean-René ...


    Et merci Kerfon !

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