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    Comédie musicale… !


     

    J’ai trouvé deux grillons cachés dans ma pendule ;

    Princes des sanglots longs, ils se coinçaient la bulle ;

    Alors que sur les prés le printemps ruisselait,

    Ces deux ménétriers se foutaient de l’archet.

     

    Je les ai questionnés en long, large et travers

    Avant de leur vider les poches-révolver ;

    N’ayant point vu jaillir la moindre partition,

    J’ai compris que ces sbires avaient vent d’autres sons…

    Ils avaient décidé, en place du grattage,

    D’opter, sans se fouler, pour l’€uro du chômage ;

    Pourtant, avec entrain en hommage aux bourgeons,

    Dehors, d’autres ‘’ crincrins ’’ accordaient leurs violons…

    Traversé par l’idée du coup de pied aux fesses,

    J’ai voulu sanctionner ce signe de paresse,

    J’ai saisi les feignants avec leur attirail

    Puis les ai mis au champ pour bisquer la grisaille.

     

    Le printemps est un art qu’il ne faut galvauder,

    Ne point lui faire égard engendre des dangers ;

    Jouez, jouez grillons, le monde est à l’amer,

    Brisez les murs du son de vos ailes de verre.

     

    KERFON LE CELTE

     

     

     

     

     

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