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Un effet Mère qui dure longtemps...
Un effet Mère qui dure longtemps…
Voici deux ou trois jours qu’au hasard des bazars,
Pour clamer mon Amour je cherche un cadeau rare ;
Voici qu'après demain c’est la fête des mères
Et nulle idée ne vient m'apporter la lumière…
En place - c’est idiot -, d’un pot de fleurs en liesse,
J’aimerais un joyau enrobé de tendresse,
Mais j’ai beau secouer mon petit cerveau lent,
Je n’ai pas, à l’idée, l’avenir du présent…
D’aucuns vont ici dire, en coursiers avisés,
Qu’au lieu de me languir je devrais écouter,
Plus le jour « J » approche et plus les pubs en font
Pour inciter les poches à libérer leurs ronds…
N’étant pas de ces gens qui marchent au son du cor,
Sachez, chers commerçants, que je fuis vos décors :
Comme il est dit supra je cherche, en solitaire,
Un truc (nec plus ultra) pour la fête des mères…
Mais voici que soudain me vient un sentiment
Qui ira sûrement droit au cœur de Maman ;
Tant pis si les marchands trouvent mon idée blême,
Le jour « J », l’embrassant, je lui dirai : « je t’aime »…
KERFON LE CELTE
Tags : Fête des mères
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Commentaires
3kerfonDimanche 25 Mai 2014 à 15:32Ne se trouva point dépourvu (e) quand la bise fut venue...
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C'est ce qui le plus doux à recevoir.
Merci Kerfon, pour ce poème tendre et vif à la fois, comme je les aime.
Bonne fin de semaine chez toi.