• Quand le bâtiment va, tout va… !

    (Les Léonardo…)

     

     

       

     

    Cette fiction  est entièrement vraie, puisque je l'ai construite du début à la fin

     

    Chez les Léonardo, on ne plaisante pas.

    Boulot, boulot, boulot, le reste est blablabla.

    Un bon métier aux mains éloigne les tracas :

    Le futur est serein quand le bâtiment va…

     

    Au casting du propos, Manuel est un ténor.

    Il aime les marmots et en aura pléthore ;

    Tous les ans un nouveau, le rythme est dans l’effort,

    Il voit, en ses petiots, un plateau de rocs forts… 

    En naissant, l’arrivant sur son sort est fixé,

    C’est vers le bâtiment qu’il devra s’orienter.

    Je viens de vous le dire et vais me répéter :

    Celui qui sait construire est sûr d’être embauché…

     

    Quand un Léonardo s’éternise au lycée,

    Les maths et la philo ont raison des années ;

    Aussi, à sa naissance l’enfant est appelé

     A diriger ses sens vers la spécialité…

    Justement, aujourd’hui, un bambin vient de naître,

    S’il en ressent l’envie, il sera contremaître,

    Pour cela il faut voir ce que ce petit être

        Frais sorti du pondoir a l'aptitude à être…

     

    Un test est opéré sous l’œil d’un contrôleur,

    L’enfant est projeté contre un mur sans couleur :

    S’il y reste accroché : il sera enduiseur,

    S’il touche le plancher : il sera carreleur (*).

     

       (*) : Cette histoire n'a rien à voir avec celle dans laquelle

    un certain Léonard devint scie.... 

     

     

    KERFON LE CELTE

     

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  • Cascade d’heures… !


    Quand les talons claquent, l'esprit se vide.
    (Louis Hubert Gonzalve Lyautey)

     

    "Rassembl'ment seize heures !"
     Hurle le Général,

    Un ancien baroudeur, un guerrier des étoiles ;

    Le petit Colonel, par crainte d’avoir peur,

    Y met son grain de sel et annonce : "quinze heures… ! "

     

    "A quatorze heures, en bas…!"  Bêle le Commandant,

    Lequel marque le pas dans son avancement ;

    Le Capitaine Yaka, sortant de sa torpeur,

    Sans se soucier du cas, dit : " ce sera treize heures !"

     

    Le Lieutenant Rigueur, aussi con que crédule,

    Avance encor d’une heure la satanée pendule ;

    Un gamin Aspirant, galonné de la veille,

    Pour affirmer son rang se dit : " je fais pareil ! "

     

    " Branle-bas à dix heures !   Grommelle le Major,

    Bougez les resquilleurs, ceux qui dorment encore ; "

    Aux ordres du patron, l’Adjudant-chef Liqueur,

    Fait claquer les talons et annonce : " neuf heures…!"

     

    Pour ceux qui, comme moi, furent un jour bidasses,

    Je sens monter l’émoi de souvenirs tenaces :

    Cinq heures du matin dans des pompes cirées,

    A espérer en vain l’heure du défilé…

     

    Vous comprenez maintenant pourquoi la guerre

    est une chose trop sérieuse pour être confiée aux militaires...?

     

     

    KERFON LE CELTE

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  •   

     

     

    Fée Anna Bolisant…!


     

     

     

     

     

    Ne pensez pas à mal, n’y voyez que des mots

        Si j’ai pour la pédale un engouement de sot.

    Ainsi, pour tuer le temps au moment des vacances,

    Je suis au premier rang  pour voir le " Tour de France ".

     

    Mais bien mal m’en a pris il y a peu de temps

    Quand j'assistais, sans bruit, au ravitaillement ;

    En ce lieu j’ai compris l’enjeu des vitamines,

    Néanmoins ce qui suit est secret de cuisine :

     

    Un " champion ", assouvi jusqu'au fond de ses veines,

        M'a offert, sans avis,  sa musette encor pleine ;

    J’ai mangé le nougat, bu l'épais jus de fruit

    Et, depuis ce jour-là, je pédale jour et nuit… !

     

    KERFON LE CELTE

     

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